Serge Denoncourt va là où on veut de lui
13/02/2025
Avant de s’attaquer à La haine avec Mathieu Kassovitz, l’automne prochain, puis aux productions italienne et américaine de Bernadette de Lourdes, Serge Denoncourt dirige cet été la comédie Le prénom, qui avait fait un tabac en 2012. Mais qu’est-ce qui fait courir Serge Denoncourt ? Entretien.

Serge Denoncourt aime faire « le grand écart » entre l’Europe et l’Amérique, le répertoire classique et la comédie musicale, la création et les émissions de télévision. Depuis 2021, cet électron libre a créé une comédie musicale sur une enfant orpheline (Annie) et une autre avec des hippies (Hair) ; un spectacle de danse (Révolution) et un autre sur une sainte catholique (Bernadette de Lourdes) ; sans oublier un musical d’après l’œuvre de Michel Sardou (Je vais t’aimer). Et il s’apprête à monter l’adaptation théâtrale de La haine, en octobre prochain en France, avec Mathieu Kassovitz.
Avant de plonger dans ce spectacle tiré du film culte de 1995 sur la violence dans les cités de la banlieue parisienne, M. Denoncourt aurait pu prendre des vacances dans sa maison en Toscane cet été. Mais c’est bien mal le connaître. Quand la boîte de production Les Agents doubles l’a contacté pour reprendre Le prénom, la jouissive comédie de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, il a accepté avec « un plaisir coupable ». Car il dirige une nouvelle distribution « formidable » : Mikhaïl Ahooja, Noémie O’Farrell, Karine Gonthier-Hyndman, François-Xavier Dufour et Benoit Drouin Germain.